LA NOUVELLE CALEDONIE
Accueil ] VIE DE L'ASSOCIATION ] [ LA NOUVELLE CALEDONIE ] VIE ETUDIANTE ET INFOS PRATIQUE ] HISTORIQUE DE L'ASSOCIATION ] SIGNIFICATION DU LOGO ]

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Présentation Géographique

 

Situé entre le 20° et le 23° de latitude Sud et le 160° et 168° de longitude Est la Nouvelle-Calédonie se compose d’une île principale longue de 400 Km environ appelée « Grande-Terre », de l’archipel des Bélep, de l’île des Pins et des îles Loyautés (Ouvéa, Lifou, Tiga et Maré).

La Nouvelle-Calédonie représente au total une superficie de 18 575 kilomètres carrées. L’île principale est dotée d’une chaîne de centrale montagneuse qui s’étale du nord au sud dont le sommet, le mont Panié, culmine à plus de 1 600 mètres environ.

Cette chaîne centrale coupe l’île en deux régions distinctes : la côte Est, humide avec une végétation abondante et variée, la côte Ouest, plus sèche, avec des plaines propres à l’élevage. L’île des Pins est un plateau argileux tandis que les îles Loyautés sont d’origine corallienne. Le cœur montagneux s’impose en frontières de paysages très différents, et témoigne de la richesse de vie, de culture, de paysage et d’activités qu’offrent la Nouvelle-Calédonie.

Climat

Le climat est tempéré, d’influence océanique. Il existe deux saisons, une chaude (mi-novembre - mi avril) durant laquelle des cyclone peuvent arriver, l’autre froide (mi-mai – mi septembre) durant laquelle la température moyenne diminue de 20°C à 23°C le jour.

 

Population

Au dernier recensement datant de 1996, la Nouvelle-Calédonie comptait 196 836 habitants répartis sur les trois provinces (Sud, Nord, Iles) 60 % habitent le Grand Nouméa.

Selon l’Institut Territorial de la Statistique et des Etudes Economiques, la répartition de la population par communauté ethnique, selon le recensement de 1996 est la suivante :

Mélanésiens : 44,1 %, Européens : 34,1 %, Wallisiens et Futuniens : 9,1 %, Tahitiens : 2,6 %, Indonésiens : 2,5 %, Autres : 7,8 %

Eldorado écologique

La Nouvelle-Calédonie est un eldorado écologique qui possède le plus grand endémisme végétal du Pacifique et est de ce fait un des territoires les plus intéressants du monde en matière de biodiversité.

Les adeptes de l’écotourisme apprécieront la faune et la flore qui concentre 3 500 espèces végétales endémiques, ainsi que 4 300 espèces animales pour la plupart uniques, un millier de poissons variés et 6 500 types de mollusques marins. La randonnée pédestre permet de découvrir des espaces naturels.

L’éco-aventure s’allie avec l’étonnante diversité ethnique et culturelle (européens, kanaks, indonésiens, wallisiens, vietnamiens, chinois, arabes, réunionnais…). A chaque communauté correspond une identité culturelle.

En tant que touriste, des visites en tribus Kanak sont organisées, on peut s’imprégner de la culture et de l’art de vivre des Mélanésiens.

A l’occasion de ces visites en tribus, il est d’usage de faire la coutume : c’est-à-dire d’offrir au chef un petit cadeau : paréo, cigarettes et billet de banque. Ces rencontres sont possibles sur la Grande Terre et aux Iles Loyauté.

Ces visites se combinent parfaitement avec la visite des centres culturels.

 

Histoire de la Nouvelle-Calédonie

 

La Nouvelle-Calédonie semble n’avoir été peuplée que tardivement, vers 1300 av. JC environ par plusieurs vagues d’immigrants, descendants de populations issues du sud-est asiatique. De génération en génération ces vagues d’immigrants ont navigué en direction du sud et ont colonisé depuis la Papouasie (peuplée depuis environ 40 000 ans), Les Iles Salomon, le Vanuatu et la Nouvelle-Calédonie.

Au cours de quelques 3000 ans d’histoire avant l’arrivée des européens, d’autres populations mélanésiennes et polynésiennes sont venues s’établir sur la Grande-Terre et les Iles environnantes de l’archipel calédonien.

En 1774, James Cook est le premier Européen à découvrir la Nouvelle-Calédonie, visitée l’année suivante par La Pérouse.

Le 24 septembre 1853, l’amiral Febvier-Despointes prend possession de l’île au nom de la France. La Nouvelle-Calédonie est française depuis cette date.

La ville de Nouméa est crée en 1854.

 

A la colonisation pénale, de 1872 à 1894, (déportés politiques de la commune de Paris) succéda une colonisation libre (à partir de 1895) qui vit l’arrivée de nombreux colons volontaires.

L’objectif initial du gouvernement français était de réaliser en Nouvelle-Calédonie une « colonie de peuplement ».

A la colonisation de peuplement libre et agraire s’ajoute dès 1864 celle d’origine pénitentiaire. Le bagne crée par Napoléon III, accueillera à un moment 5 000 communards, dont Louise Michel (révolutionnaire anarchiste française). Son rôle déclinera progressivement jusqu’à sa fermeture en 1897.

Cette époque est marquée par de nombreuses révoltes de la population kanake, dont la plus célèbre est celle menée en 1878 par le grand chef Ataï.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, 50 000 soldats, américains engagés dans la bataille du Pacifique séjournent en Nouvelle-Calédonie.

En 1946, la Nouvelle-Calédonie devient un territoire d’Outre-Mer.

Les années qui suivent la Libération sont marquées par la démocratisation et la généralisation du suffrage universel.

L’histoire de l’économie calédonienne est fondée sur l’exploitation du minerai de nickel dont la découverte revient à l’ingénieur Jules Garnier en 1864.

Bien qu’ayant commencé dès 1874, ce n’est qu’après 1960 que la production de nickel entra dans une phase d’expansion modifiant profondément l’économie calédonienne.

Les années 80 sont marquées par la montée du mouvement indépendantiste Kanak. Les tentatives de répression de ce mouvement accroissent les tensions sur le territoire qui atteignent leur point culminant avec le drame de la grotte d’Ouvéa (avril 1988). La signature des accords Matignon (26 juin 1988) et Oudinot (20 août 1988) a permis d’apaiser les tensions politiques et d’engager le rééquilibrage économique.

Le 5 mai 1998, les trois partenaires des accords Matignon (Etat, RPCR, FLNKS) ont signé l’accord dit de Nouméa qui fixe le cadre dans lequel s’inscrira l’évolution institutionnelle de la Calédonie au cours des vingt prochaines années.

La mise en œuvre de cet accord a donné une révision de la Constitution sur le site légifrance / la loi constitutionnelle n° 98-610 du 20 juillet 1998.

Deux projets de loi (organique et ordinaire) relatifs au fonctionnement des institutions spécifiques à la Nouvelle-Calédonie mises en place dans le cadre de l’accord de Nouméa ont été adoptés définitivement par le Parlement le 16 février 1999.

Cet accord confère à la Nouvelle-Calédonie un statut unique et original. Il définit l’organisation politique et les modalités du développement social et économique de l’archipel pour une période comprise entre 15 et 20 ans où des transferts progressifs de compétence iront de l’Etat français vers la Nouvelle-Calédonie.

Seront alors concernés le statut des kanaks (« statut civil particulier ») et le régime des terres coutumières, les règles relatives du droit et à la formation professionnelle, le travail des étrangers.

L’Etat restera compétent pour les matières régaliennes : justice, défense, public, monnaie…

L’accord de Nouméa confère à la Nouvelle-Calédonie un statut unique et original qui met en avant le partage de souveraineté entre la France et la Nouvelle-Calédonie. Il définit l’organisation politique et les modalités du développement social et économique de l’archipel pour une période comprise entre 15 et 20 ans avec des transferts progressifs de compétences de la métropole vers la Nouvelle-Calédonie depuis l’année 2000.

Seront alors concernés, le statut des kanaks (« statut civil coutumier ») et le régime des terres coutumières, les règles relatives du droit et à la formation professionnelle, le travail des étrangers… L’Etat restera compétent pour les matières régaliennes : justice, défense public, monnaie…

Trois innovations dans l’accord de Nouméa :

L’instauration d’une citoyenneté calédonienne (basée sur le droit de vote aux élections provinciales).

Une certaine autonomie sur la scène diplomatique dans la région Pacifique.

La possibilité de voter des « lois du pays ».

A partir de 2014, les électeurs résidant depuis au moins 20 ans sur le territoire seront consultés sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie, notamment sur la possibilité qu’elle devienne indépendante vis-à-vis de la France.

La Nouvelle-Calédonie est aujourd’hui représentée à Paris par deux députés (Jacques Lafleur, Pierre Frogier) et un sénateur (Simon Louéckhote) et une conseillère économique et sociale (Marie-Claude Tjibaou).

Peuplée à l ‘origine d’environ 80 000 habitants, la Nouvelle-Calédonie compte aujourd’hui environ 200 000 habitants soit 45 % sont des kanaks.

Nouméa avec environ 80 000 habitants a su tirer profit des ressources qui font du territoire le troisième réservoir mondial de nickel.

Elle s’affirme, dans le contexte du Pacifique Sud, comme une capitale insulaire aux attraits multiples.

Avec la mise en vigueur des accords de Nouméa, la Nouvelle-Calédonie est devenue une collectivité d’outre-mer dotée d’un pouvoir réel exécutif local.

 

Economie

La Nouvelle-Calédonie est le troisième producteur mondial de nickel. Le nickel représente environ 10 % du PIB de la Nouvelle-Calédonie, mais assure plus de 90 % des exportations du territoire.

● PIB en 1994 : 16,87 milliards de FF

● PIB/hab. en 1994 : 91 840 FF/hab.

● Exportations en 1998 : 2,3 milliards de FF

● Importations en 1998 : 5,4 milliards de FF

● Taux de couverture fin 1998 : 41, 3 %

● Demandeurs d’emploi : 7950 personnes (14% de la population active)

● SMIG mensuel  au 1 mars 1997 : 4 160 FF

 

Agriculture

Traditionnellement, l’agriculture occupe une place centrale dans la société calédonienne avec de cultures vivrières en tribus et de grands élevages extensifs sur la côte Ouest.

Elle ne représente toutefois que 1,9 % du PIB en 1994.

La surface agricole utilisée représente environ 10% de la superficie totale du territoire en raison d’une géographie peu propice (reliefs de la côte Est, plaintes peu fertiles et sèches de la côte Ouest).

28 % de la population travaille dans des exploitations agricoles produisant 47 % des besoins alimentaires.

Principales productions en 1996 : Café : 44 tonnes, Coprah : 345 tonnes, Production bovine : 4 260 tonnes

L’élevage des cervidés se développe et des marchés s’ouvrent à l’exportation (Malaisie Thaïlande). Le cheptel bovin était estimé à 113 104 têtes en 1995.

Pêche

Il existe trois zones de pêche en Nouvelle-Calédonie.

La pêche en lagon, traditionnellement artisanale et pratiquée à partir de petites embarcations motorisées de moins de dix mètres.

La pêche côtière, qui exploite, grâce à des navires polyvalents, les ressources de la pente récifale externe et celles qui se trouvent dans les limites des eaux territoriales.

Enfin, la pêche hauturière se pratique de façon industrielle dans la zone économique exclusive des 200 milles.

Les prises en tonnage se répartissent comme suit :

Pêche industrielle : 1 450 tonnes

Pêche artisanale : 1420 tonnes

Pêche plaisance et vivrière : 2500 tonnes

La quasi-totalité des prises, composées à 80 % de thon, est exportée vers le Japon.

En 1996, le nombre des navires armés pour la pêche professionnelle s’est élevé à 318 avec au totale 859 marins locaux à bord.

L’aquaculture, qui produit essentiellement des crevettes, suscite un intérêt grandissant en Nouvelle-Calédonie qui dispose de nombreux atouts dans ce domaine.

En 1996, la production de crevettes a été de 965 tonnes. La filière de la crevette tropicale s’est imposée comme la seconde activité exportatrice du territoire.

 

 

Industrie

Le tissu industriel de la Nouvelle-Calédonie est composé essentiellement de petites et moyennes industries. 15 % des petites moyennes industries ont plus de 10 salariés.

Ces PMI représentent 14 % du PIB. Elles sont concentrées essentiellement dans la construction, l’agro-alimentaire et les boissons. La plupart de ces PMI sont situées à Nouméa et dans le Grand Nouméa.

Les produits fabriqués localement sont la bière, les ciments, les savons et l’huile brute ou raffinée.

 

Artisanat

Au 1er janvier 1997, la Chambre des Métiers recensait 7 968 entreprises artisanales. L’artisanat représente l’activité principale de 13 000 personnes soit 18 % de la population active.

L’installation d’artisans dans les provinces Nord et Iles permet un rééquilibrage économique. Les métiers du bâtiment représentent 40 % des effectifs, ceux concernant les métaux, la mécanique et l’électricité 20 %.

 

Le Nickel

Le sol de la Nouvelle-Calédonie est très riche en minerais de nickel, chrome, cobalt, fer, cuivre, plomb, zinc.

La Nouvelle-Calédonie fournit 12,3 % de la production mondiale de nickel et possède environ 20 % des réserves mondiales.

Le minerai extrait est essentiellement traité dans l’usine SLN de Doniambo, dont la production a atteint, en 1998, le niveau inégalé de 56.502 tonnes.

La production de minerai s’est établie 7.525.000 tonnes en 1998 (-8% par rapport à 1997) dont environ 60 % ont été exportées en majorité vers le Japon et en partie vers l’Australie et les Etats-Unis.

Tourisme

Le tourisme représente près de 10 % du PIB, il occupe une place privilégiée en Nouvelle-Calédonie en raison des atouts naturels de premier plan dont dispose le pays.

L’animation culturelle est assurée par plusieurs musées, notamment : le musée néo-calédonien, le musée géologique, et le Centre Culturel Tjibaou.

Provenance des touristes en 1998 :

Métropolitains : 28 805, Japonais : 35 420, Australiens : 15 455, Néo-Zélandais : 7 164, Autres : 16 961.

Coopération internationale

La Nouvelle-Calédonie s’inscrit dans son environnement régional au niveau politique et économique ainsi que par des actions de coopération.

La localisation à Nouméa du siège du Secrétariat Général de la Communauté du Pacifique (SPC) témoigne de la bonne insertion de la Nouvelle-Calédonie dans son environnement régional.

Le Secrétariat Général de la Communauté du Pacifique, la SPC est un organisme d’assistance technique et de coopération régionale, créée en 1947 et regroupant 26 Etats et Territoires du Pacifique Sud.

La France et les trois collectivités d’Outre-mer de Nouvelle-Calédonie, de Polynésie française et de Wallis-et-Futuna disposent chacune d’un siège au sein de cette organisation internationale régionale.

Par ailleurs, la Nouvelle-Calédonie participe à de nombreuses commissions et forums réunissant les principaux acteurs du Pacifique Sud.

Le Forum du Pacifique crée en 1971, regroupe 16 membres. La Nouvelle-Calédonie en deviendra membre dans les prochaines années.

La Commission des Géosciences appliquées du Pacifique Sud (South Pacific Applied Geoscience Commission SOPAC) crée en 1972 comprend 17 membres dont la Nouvelle-Calédonie en tant que membre associé.

Organisation institutionnelle

La Nouvelle-Calédonie est découpée en trois provinces disposant de compétences propres en matière de réglementation sociales et économiques :

La loi référendaire votée en 1988, consécutivement aux accords de Matignon, a crée 3 provinces (province Nord, province Sud, province des îles Loyautés). Les assemblées de provinces (respectivement 22 membres, 40 membres et 14 membres) sont élues au suffrage universel pour une durée de 5 ans.

Le Congrès : Le Congrès de Nouvelle-Calédonie est formé par la réunion d’une partie des membres des 3 assemblées de Province (respectivement 15 membres, 32 membres et 7 membres), soit 54 membres.

 

La Représentation parlementaire en France est assurée par 2 députés et 1 sénateur. Un conseiller économique et social siège également à Paris.

 

Rappel de la situation politique du territoire depuis 2001

 

Les élections municipales de mars 2001 ont maintenu les rapports de force entre les indépendantistes et partisans de la République française.

Au sein du camp indépendantiste, l’Union calédonienne (U.C.) a reculé face au Palika (Parti de libération kanak).

Réélu à la mairie de Nouméa, Jean Lecques a démissionné de la présidence du territoire à « souveraineté partagée ».

Le nouveau gouvernement, élu le 3 avril 2001, a porté Pierre Frogier (R.P.C.R. Rassemblement pour la Calédonie dans la République) à la présidence et désigné Déwé Gorodey (FLNKS – Front de libération nationale kanak et socialiste) à la vice-présidente.

L’U.C. a déploré la perte de deux de ses responsables : Raphaël Pidjot (décédé en novembre 2000) et Gérard Oulkéwen (mort en mars 2001).

Le déficit commercial du territoire s’est notablement réduit en 2000, mais un renversement de conjoncture a dégradé le taux de couverture des importations par les exportations début 2001. Inco, un géant minier canadien, a officialisé en avril 2001 un projet d’investissement de 1,4 milliard de dollars E.U. dans la production de nickel et de cobalt à Goro.

Un mois plus tard, son concurrent Falconbridge a lancé un projet d’implantation d’une usine de traitement de nickel qui pourrait, à terme, créer plus de 2000 emplois.

 

Sites calédoniens à visiter absolument !!

          Sites administratifs :

Sites culturels :

  • www.ecrivains-nc.org
  • www.membres.lycos.fr/assoecrivainsnc
  • www.ifrance.com
  • http://reseauvoltaire.net
  • http://wasaapaartkanak.free.fr
  • www.kalolo.com
  • www.adck.com
  • Sites d’informations :